L’ombre de la hausse des taux menace le crédit immobilier
Les acquéreurs sont pour le moment comblés, emprunter de l’argent n’a jamais été aussi peu cher. Les taux de prêts immobiliers ont atteint un point bas, et accéder à un prêt à moins de 1% sur un 20 ans est devenu chose commune. Et excepté quelques variations en fonction des banques, l’avenir semble favorable aux projets d’achats des acquéreurs. « Les barèmes restent très bas, et l’on observe peu de mouvement », précise Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.
Cependant, cette situation est-elle durable ? la hausse des obligations d’Etat et le retour de l’inflation ne seront pas sans impact sur l’offre aux particuliers. « Pour l’instant tout va bien, mais cela pourrait ne pas durer, alerte Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. La hausse des taux du crédit immobilier est déjà une réalité aux États-Unis. » Cafpi envisage une hausse du coût de l’argent d’environ 0.5% avant la fin de l’été, ce qui pourrait faire varier le budget des acquéreurs. En effet, un couple qui obtiendrait un crédit sur 20 ans de 200 000 euros à un taux de 1.5% (contre 1% aujourd’hui) paierait des intérêts à hauteur de 45 000 € contre 35 000 € aujourd’hui.
Certains établissements bancaires ont déjà débuté un rehaussement des barèmes (0.05% à 0.1%). L’afflux de dossiers au printemps a provoqué des goulots d’étranglements pour les banques. « Certaines banques font le choix d’afficher des tarifs moins compétitifs pour les clients lambda afin de mieux réguler le nombre de dossiers entrants, ou de ne capter que les meilleurs dossiers, moins concernés par ces remontées », ajoute Sandrine Allonier.
Cette hausse ne représente pas pour le moment une réelle tendance, et il est encore tôt pour affirmer que ce phénomène perdurera. « Tous ces indicateurs sont à surveiller sur la durée. On a déjà vécu une légère hausse des taux au mois de février, sans qu’elle se confirme. D’ici à juin, on pourra avoir une tendance », précise le porte-parole du courtier Meilleurtaux, Maël Bernier. Un phénomène qui sera bien sur observé par les particuliers qui ont un projet immobilier.
Cependant, cette situation est-elle durable ? la hausse des obligations d’Etat et le retour de l’inflation ne seront pas sans impact sur l’offre aux particuliers. « Pour l’instant tout va bien, mais cela pourrait ne pas durer, alerte Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. La hausse des taux du crédit immobilier est déjà une réalité aux États-Unis. » Cafpi envisage une hausse du coût de l’argent d’environ 0.5% avant la fin de l’été, ce qui pourrait faire varier le budget des acquéreurs. En effet, un couple qui obtiendrait un crédit sur 20 ans de 200 000 euros à un taux de 1.5% (contre 1% aujourd’hui) paierait des intérêts à hauteur de 45 000 € contre 35 000 € aujourd’hui.
Certains établissements bancaires ont déjà débuté un rehaussement des barèmes (0.05% à 0.1%). L’afflux de dossiers au printemps a provoqué des goulots d’étranglements pour les banques. « Certaines banques font le choix d’afficher des tarifs moins compétitifs pour les clients lambda afin de mieux réguler le nombre de dossiers entrants, ou de ne capter que les meilleurs dossiers, moins concernés par ces remontées », ajoute Sandrine Allonier.
Cette hausse ne représente pas pour le moment une réelle tendance, et il est encore tôt pour affirmer que ce phénomène perdurera. « Tous ces indicateurs sont à surveiller sur la durée. On a déjà vécu une légère hausse des taux au mois de février, sans qu’elle se confirme. D’ici à juin, on pourra avoir une tendance », précise le porte-parole du courtier Meilleurtaux, Maël Bernier. Un phénomène qui sera bien sur observé par les particuliers qui ont un projet immobilier.
Source : Le figaro immo