Les prix immobiliers à Paris et dans sa banlieue décélèrent
D'après les notaires du Grand Paris, le marché immobilier d'Ile de France ne diminuent pas en terme de volumes, cependant les prix s'assagissent.
L'excitation autour du marché immobilier le plus tendu de France serait-elle en train de se calmer ? Dans le point marché du 24 février 2022, c'est ce qu'affirment les notaires du Grand Paris.
A Paris, la décroissance des prix immobiliers continuent. En un an, les prix ont baissé de 1.6%. D'après les prévisions des notaires, cette baisse atteindrait 0.8% en avril 2022. Soit une baisse de 2.9% en un an et demi.
En parallèle, l'activité du marché immobilier demeure à un niveau élevé. « La rentrée de dossiers dans les études se fait de façon correcte depuis janvier, explique le président de la commission des statistiques immobilières et notaire à Paris, Thierry Delesalle. Nous devrions aller vers une normalisation du marché immobilier sauf si la pandémie reprenait et indépendamment de l'impact de la guerre en Ukraine que nous ne pouvons à ce stade mesurer. »
Maintien de la gentrification
D'après les notaires, l'activité important du marché immobilier parisien aurait du engendrer une hausse des prix.
La conjoncture actuelle est donc étonnante, malgré la baisse des prix, « l'effet volume créant une tension sur les prix. »
Le déficit d'attractivité de la capitale, tendance aggravée par la pandémie mondiale, est donc d'après les notaires à tempérer. « Même si de nombreux locataires partent de la capitale pour acheter en banlieue, précise Thierry Delesalle, la quasi-stabilité des prix dans la capitale la rend de nouveau attractive notamment si l'on compare avec d'autres marchés étrangers qui ont vu leur prix flamber. »
Les cinq arrondissements de l'est parisien ont vu leur prix passer en dessous des 10 000 €/ m². De plus, l'écart entre l'arrondissement le plus cher (6e) et le moins cher (19e) se réduit.
En banlieue parisienne, on observe le même phénomène (évolutions des prix plus sages et augmentation du volume de transaction).
Cette baisse des prix immobiliers pourrait être annonciateur d'un atterrissage gradué, dans un environnement toujours porteur mais où les incertitudes persistent.
Source: LeFigaro