Les agglomérations manquent encore de logements neufs
D'après le ministère du Logement, le niveau de vente de 2019 n'est toujours pas atteint. En effet, les transactions en restent inférieurs de 11% au niveau de 2019.
L'année dernière, la mise en vente de logements neufs a augmenté par rapport à 2020 (+15%), ce qui représente 116 714 logements vendus. Cependant l'année 2020 était inhabituelle, rythmée par plusieurs confinements qui ont engendré une chute du secteur de l'immobilier. La quantité de biens commercialisés en 2021 reste cependant inférieure de 11% par rapport au niveau atteint en 2019.
Cette situation est plus difficile au sein des zones tendues, la où les foyers français habitent le plus. Les zones A et Abis (Côte d'Azur, région parisienne, et frontière Suisse) ont vu leur ventes de biens neufs baisser de 25% entre 2019 et 2021. L'an dernier, ces deux zones ont représenté près de 38% des ventes en France : leur poids est donc énorme. A contrario, dans les communes de 50 000 à 250 000 habitants et sur le reste du territoire, les scores de 2019 ont été atteint.
Défiance des maires
En raison des réticences des maires, les permis de construire dans les zones tendues sont particulièrement compliquées à obtenir, phénomène souligné par les promoteurs immobiliers. Ce n'est donc pas l'insuffisance de la demande qui freine le marché mais bien le déficit d'offre.
De plus, l'organisation très réglementée pèse sur le marché. Les promoteurs doivent d'abord obtenir le permis de construire avant de mettre en vente les biens. Les acquéreurs signent alors un contrat de réservation équivalent au compromis de vente. Enfin, le promoteur démarre la construction uniquement après avoir atteint un certain niveau de réservation.
L'année dernière a encore subi une hausse des prix immobiliers. Curieusement, cette hausse a été plus faible pour les appartements (+4.7% en moyenne en un an) que pour les maisons individuelles (+13.1%). Cette différence peut être expliquée par les pénuries de certains matériaux qui a plus concerné les maisons individuelles que les appartements.
Source : LeFigaro
L'année dernière, la mise en vente de logements neufs a augmenté par rapport à 2020 (+15%), ce qui représente 116 714 logements vendus. Cependant l'année 2020 était inhabituelle, rythmée par plusieurs confinements qui ont engendré une chute du secteur de l'immobilier. La quantité de biens commercialisés en 2021 reste cependant inférieure de 11% par rapport au niveau atteint en 2019.
Cette situation est plus difficile au sein des zones tendues, la où les foyers français habitent le plus. Les zones A et Abis (Côte d'Azur, région parisienne, et frontière Suisse) ont vu leur ventes de biens neufs baisser de 25% entre 2019 et 2021. L'an dernier, ces deux zones ont représenté près de 38% des ventes en France : leur poids est donc énorme. A contrario, dans les communes de 50 000 à 250 000 habitants et sur le reste du territoire, les scores de 2019 ont été atteint.
Défiance des maires
En raison des réticences des maires, les permis de construire dans les zones tendues sont particulièrement compliquées à obtenir, phénomène souligné par les promoteurs immobiliers. Ce n'est donc pas l'insuffisance de la demande qui freine le marché mais bien le déficit d'offre.
De plus, l'organisation très réglementée pèse sur le marché. Les promoteurs doivent d'abord obtenir le permis de construire avant de mettre en vente les biens. Les acquéreurs signent alors un contrat de réservation équivalent au compromis de vente. Enfin, le promoteur démarre la construction uniquement après avoir atteint un certain niveau de réservation.
L'année dernière a encore subi une hausse des prix immobiliers. Curieusement, cette hausse a été plus faible pour les appartements (+4.7% en moyenne en un an) que pour les maisons individuelles (+13.1%). Cette différence peut être expliquée par les pénuries de certains matériaux qui a plus concerné les maisons individuelles que les appartements.
Source : LeFigaro